TIMOR FURAK
La République démocratique du Timor oriental est un pays d’Asie du sud-est constitué de la moitié orientale de l’île de Timor, d’où son nom, entourée par le Timor occidental sous souveraineté indonésienne. Sa capitale, Dili, est la plus grande ville et le port principal. Colonie portugaise à partir de 1596, le Timor oriental fut annexé par l’Indonésie en 1975. Le pays fit sécession en 1999 et acquit sa pleine indépendance le 20 mai 2002. Timor est une île de l’archipel indonésien, dans l’est des petites îles de la Sonde. Elle est bordée au sud par la mer de Timor et séparée au nord de la mer de Banda.
Le pays est assez montagneux et le mont « Tatamailau » est le point culminant du Timor oriental avec ses 2 963 mètres. Le climat du pays est tropical, chaud et humide, caractérisé par une saison sèche et une saison des pluies. C’est l’un des deux seuls pays à dominante catholique en Asie. La langue nationale est le tétoum, une langue austronésienne avec des influences portugaises.
L’ensemble folklorique national « Timor Furak », fondé en 2006, est aujourd’hui l’un des groupes les plus populaires du pays de par ses danses traditionnelles. Le groupe s’est produit dans divers pays dont Macao, l'Espagne, la Turquie la Chine et l'Australie, offrant une large sélection de leur musique et de leurs danses timoraises.
« Likurai » est une danse folklorique exécutée par des femmes qui accueillent le retour des hommes après la guerre. « Tebe Liku Rai » est interprétée par huit à seize femmes alignées en deux rangs avec de petits tambours sous l’aisselle et deux hommes se trouvent au milieu avec une épée dans la main, la secouant en l’air, tandis que les femmes dansent et jouent de leurs petits tambours. « Valsa Manatuto Dance » est une danse populaire de la société timoraise, qui a puisé son origine dans le district de Manatuto et qui englobe diverses danses, se produisant dans des cercles, des carrés, des lignes ou en couples. C'est un mélange de danses moderne et postmoderne, dont « Suru Boek », « Sintidu », « Padikatri » et « Dansa Kali ».
Le « Tebe » ou « l’intention de danser » est traditionnellement exécutée dans toutes les maisons timoraises en soirée, aux fêtes à caractère animiste, pendant la saison des récoltes ou l’ouverture d’une maison sacrée (lubik) d’où la danse rythmique « Tebedai » connue partout sur l’île de Timor. La danse du « Hime Kami » est connue comme la danse « de la liberté » malgré le fait que celle-ci ait été inspirée par le colonialisme, tirant son origine de l’invasion du Japon dans le Timor. L’oiseau kakoak, symbole de courage et emblématique du Timor oriental, est présent dans la danse « kakoak », exprimant le retour d’un Timorais à la maison, célébrant la victoire après la bataille tout en remerciant les esprits et les âmes pour leur assistance.
Le Timor oriental joue un rôle important sur le marché international de la production du café. La danse « Ku Kafe » signifiant « la récolte du café » est exécutée avant que la récolte ne soit réalisée et elle exprime l’attente des fermiers d’une belle récolte qui permettra de gagner de l’argent afin de nourrir la famille. Le Timor oriental a conservé des liens culturels avec d'anciennes colonies, comme le Portugal. La danse folklorique portugaise est restée la plus populaire dans le cœur des Timorais. Elle est exécutée par des couples parés dans le costume traditionnel d'ancêtres portugais, accompagnée de guitares et de tambourins.
Nul doute que ce petit pays vous apportera richesse et fraicheur.
